vendredi 30 octobre 2009

Traitement du sida en République démocratique du Congo

Situé en Afrique centrale, la République Démocratique du Congo (RDC), figure aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde et les plus endettés et cela en dépit de sa grande richesse en ressources naturelles. C’est l'un des pays les plus multiethniques d'Afrique, avec une population estimée à plus de 60,8 millions en 2005 probablement plus de 66 millions en 2008. Le Congo-Kinshasa compte quelque 250 ethnies qui peuvent être réparties en plusieurs groupes. Le premier groupe est formé par les peuples bantous (env. 80 % de la population) Les conditions sanitaires ne cessent de se dégrader. Le système hospitalier public ne répond plus aux besoins d’une population trop démunie pour s’offrir des soins médicaux ou acheter des médicaments.
Le sida avec une séroprévalence estimée à 4.5% concerne actuellement1 190 000 personnes et le pays compte 930 000 orphelins de parents morts de sida(1).

Les premiers cas de VIH/ Sida ont été déclarés en République Démocratique du Congo (RDC) en 1983 à l'hôpital Mama Yemo[1] de Kinshasa. Depuis cette date, la maladie n'a cessé d'évoluer et continue à faire des ravages importants, surtout parmi la population active. Le mode de transmission le plus courant est la transmission par les rapports sexuels.
Le traitement antirétroviral a été introduit en RDC en 2002. Depuis l’année 2005, les traitements sont délivrés gratuitement pour un nombre de plus en plus croissant de malades avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Mondial à des hôpitaux publics, des organisations non gouvernementales et des confessions religieuses.
[1] Actuel Hôpital Général de Référence Provincial de Kinshasa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire